Follohoueurs, follohoueuses de mon coeur,
Vous êtes comme moi assaillis dès que vous ouvrez les yeux ou les oreilles : les bombes qui tombent à Kiev, Gaza, explosent à Téhéran, Bagdad, les tremblements de terre au Japon. Et plus émergent les pratiques mafieuses et criminelles de M. Trump, plus il monte dans les sondages.
Alors je vais vous annonce non pas une, non pas deux, mais trois bonnes nouvelles :
1/ Le réchauffement climatique, c’est fini.
La preuve : nous sommes à New York depuis quatre semaines et il commence à faire froid. Il est évident que se font sentir les premiers résultats de la COP 28, dont les écolo-gauchos doutaient, prétendant qu’elle n’était qu’un cache-misère et, pire, un paravent sur les juteux deals pétroliers conclus par son président, Sultan Al-Jaber. Ah, c’te mauvaise foi !
2/ Le racisme dans les sociétés occidentales, c’est fini.
3/ La misogynie et les discriminations envers les femmes, c’est fini !
CQFD : suite à des manifestations pro-palestiniennes sur leurs campus et à des accusations d’antisémitisme, plusieurs présidents d’universités prestigieuses ont été amenés à s’expliquer. Trois ont été contraints à la démission, mais il n’y a que les esprits chagrins pour relever que ce sont uniquement des femmes qui ont dû quitter leurs fonctions – la dernière en date, celle de Harvard, se trouvant être d’origine haïtienne. Une femme noire (« la présidente noire de Harvard » titre le site Actualités internationales dont je reçois la newsletter tous les jours) certes, mais on a découvert en plus que cette « enseignante réputée » n’était qu’une bidon : elle avait pratiqué le plagiat dans certaines de ses publications universitaires.
Est-ce parce qu’elle est noire et ne devait sa position qu’à la couleur de sa peau ? Je ne sais pas : des études très sérieuses ont démontré que les Noirs étaient doués pour beaucoup de choses (la boxe, le sprint, le basket, le vol à la tire, le jazz…), mais pas les études : comme dirait M. Zemmour, ce n’est pas un crime en soi d’être femme et noire, mais les « progressistes woke » qui l’ont installée dans sa position sans qu’elle en ait les compétences portent une lourde responsabilité dans cette affaire.
Le président de Yale n’a jamais été inquiété, lui, non qu’il soit un homme blanc, mais parce que dans son établissement les étudiants ont continué à étudier et n’ont pas transformé leur campus en un vaste forum de propagande pro-Hamas.
J’entends : il y a sur le campus de la très richement dotée Yale plus de professeurs et d’employés administratifs que d’étudiants, donc les risques de « débordements » sont plus limités qu’ailleurs.
Quant à Mme Gay, elle s’est expliquée il y a quelques jours dans un bref papier du gauchiste New York Times. Elle a plaidé « l’erreur » et tenu des propos enfin clairs et nets sur sa condamnation du Hamas ; quant à ses plagiats, elle les a niés. Quelques manques mineurs dans la citation de ses sources. Une paille.
Trop peu, trop tard… est-ce parce que c’est une femme noire qu’elle est si empotée ? Ou bien elle nous prend pour des caves ?
Je ne me prononce pas, mais une chose est certaine : il n’y a aucun préjugé de sexe ou de race dans cette affaire. Aucun.
Sur ce, bonne année, follohoueurs, follohoueuses – et surtout la santé !