It’s that time of the year.
MM. Macron, Attal, Bayrou et Philippe, MM. Bardella et Ciotti, Mmes Le Stylo tata et nièce, MM. Mélenchon, Roussel et Glucksmann, Mmes Hidalgo, Borne et Dati ne sont d’accord sur rien. Un point les rapproche, un seul : ils promettent. Augmentation des salaires, des retraites, baisse de la TVA, des prix, des charges, des impôts… rien n’est trop beau.
Loin de moi l’idée que tous autant qu’ils sont, gouvernants et opposants, ils nous prendraient pour des gogos. Bien au contraire : je trouve qu’ils ne promettent pas assez.
Moi président, je prends devant vous, follohoueurs, follohoueuses de mon cœur, un engagement solennel qui vaut pour vous, vos familles sur quatre générations, vos amis et même votre boulangère : je vous promets tout ce que vous voulez. Dites seulement, et cela vous sera donné. Chez moi pas de limites budgétaires, pas de risque de procrastination (vous l’aurez comme promis, mais plus tard) : tout vous est dû maintenant. Le financement ? On s’arrangera.
Dommage que je n’y aie pas pensé plus tôt, j’aurais créé le parti de la promesse et engagé Myriam (« Demain j’enlève le haut ») comme directrice de campagne.