MES AMIS TREZA

8 avril 2021

J’ai des potes za, des potes pas – et des potes tréza.

Un pote trèzagôche juge autoritaire et amateure la gestion de la crizsanitaire par le pouvoir ; sans vouloir le pousser vers la gôchedelagauche, je lui rappelle que la gestion par le même pouvoir de lacrizdéjiléjôn, puis de la réformdéretrèt’ nous annonçait le type de direction auquel on pouvait s’attendre.

Après ces préliminaires, mon ami trèzagôche et moi nous sommes zaccordés sur un point : si nous sommes las, ce n’est pas tant de la crise, ou de l’enchaînement des crises (comme disait un des personnages du Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, « Depuis le temps, ils auraient pu inventer un autre mot »), c’est de l’auto-intoxication collective, stimulée par les médiazérézosocios : « y en a marre, c’est n’importe koi, on n’en peut plus, font chier » — tout ça devant le bistrot « fermékifèd’laventahemporter ».

Tiens, faut qu’j’en parle à mon pote trèzadroite pour savoir ce qu’il en pense.

 

Références : 

Mes amis, le premier chef-d’oeuvre d’Emmanuel Bobovnikoff, dit Bove (vingt-six ans, l’enfoiré !) : première édition chez Ferenczi et fils, 1924, rééditions diverses dont Le Livre de poche, 2018, et L’Arbre vengeur, avec Un Autre ami, 2015, plus préface, postface et illustrations).

Le Quai de Ouistreham, de Florence Aubenas (L’Olivier, 2010).