Après quelques chutes, la médecine m’a enjoint de faire scanner de mon cerveau à la recherche d’une possible anomalie du signal labyrinthique. Résultat : y en a pas. J’ai pas perdu mon temps vu que la docteure qui m’a communiqué la nouvelle (j’avais attendu hachement longtemps donc j’me disais y a p’tê’t un truc grââââve qu’ils osent pas me dire) est auteure elle-même – et pas de traités neurologiques, mais de romans – dont un sur le tango argentin, un sujet auquel Mrs A. et moi-même sommes sensibles pour des raisons que je ne détaille pas – more onne zis leïteure.
Je me suis quand même interrogé sur cette histoire d’anomalie labyrinthique : est-ce que sans nous prendre pour Borges (Buenos Aires, tango, labyrinthe, tu follohoues ? tout est lié), nous ne sommes pas, nous autz’écrivainszévaines, tous perclus d’anomalies labyrinthiques – et définitivement inopérables, incurables, intraitables ?
P.S.
Vu que j’ai pris le temps de faire assez court, j’en profite pour remercier encore du bottome offe maï arte mes deux anges correctrices, sans lesquelles je sloguerais dans un océan de fôtes : Marie-Odile Mauchamp, alias Malcampo, et Emmanuelle Hardouin, qui sans se lasser relisent chacun de ces textes, les corrigent et partagent avec moi interrogations et suggestions. À toutes les deux un big kyou et muchas gracias !